20/11/2010
Contrerimes VIII
Dans le silencieux automne
D’un jour mol et soyeux,
Je t’écoute en fermant les yeux,
Voisine monotone.
Ces gammes de tes doigts hardis,
C’étaient déjà des gammes
Quand n’étaient pas encor des dames
Mes cousines, jadis ;
Et qu’aux toits noirs de la Rafette,
Où grince un fer changeant,
Les abeilles d’or et d’argent
Mettaient l’aurore en fête.
19:40 Publié dans Contrerimes | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
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Voici quelques notes et surtout, le bref commentaire que vous trouverez sous l'image.
Ironie et pudeur font souvent bon ménage...
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http://www.youtube.com/watch?v=yYZYaQ5J3uY
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(Je me rappelle certaine lettre adressée à Toulet par Debussy - tout à la fin. Nulle pirouette d'humour, une mélancolie vraie ; une tristesse réelle de voir son ami désormais installé à Guéthary, dans ce qu'il appelle une retraite, et déplore comme une "fuite" de Paris...)
Écrit par : eigh8t | 06/12/2010
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