26/03/2008
Contrerimes 1
Avril, dont l'odeur nous augure
Le renaissant plaisir,
Tu découvres de mon désir
La secrète figure.
Ah, verse le myrte à Myrtil,
L'iris à Desdémone :
Pour moi d'une rose anémone
S'ouvre le noir pistil.
20:05 Publié dans Contrerimes | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
J'ai pénétré son âme à force
De regarder ses murs
Son plafond est fané, l'azur
Ressemble à une écorce
Ses fauteuils ont le vert passé
Exhalant une mousse
Noire, quelques ressorts usés
Aux fesses qui vous poussent
Une table comme les jours
Triste et qui grince un peu
Un garçon en liquette affreux
Attend comme un vautour.
Écrit par : aliscan | 19/11/2008
Les commentaires sont fermés.