30/04/2023
Les Contrerimes
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25/07/2019
lettre à soi-même
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02/08/2015
Frédéric Beigbeder
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04/01/2014
Contrerimes LXIII
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23/08/2013
Coples IV
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06/05/2013
Jos Jullien Bois gravés (1920-1921) Paul-Jean Toulet
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07/03/2013
Chanson XI
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03/01/2013
Nouvelles Contrerimes XXIX
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13/07/2012
Coples LXXXII
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03/02/2012
Contrerimes XII
Le Garno.
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09/11/2011
Poème flou à une morte. Francis Carco.
Où va la pluie , le vent la mène
En tintant sur le toit
Et je me serrais contre toi,
Pour te cacher ma peine.
Le jardin noir aux arbres nus,
Ta petite lampe en veilleuse,
Tes soupirs heureux
D’amoureuse
Que sont-ils devenus ?
J'écoute encor tomber la pluie :
Elle n'a plus le même bruit . . .
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19/08/2011
Curnonski
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18/07/2011
Contrerimes XXI
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13/05/2011
10
Comme la beauté aux plis d'une robe, l'amour se trahit à travers la pudeur. Et dans cette ombre aussi, Madame, où votre coeur battait, ce même soir qu'il eut soif de mourir.
Les Trois Impostures 1922
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09/02/2011
Dixains VIII
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12/12/2010
Produits dérivés... (Les Alyscamps)
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20/11/2010
Contrerimes VIII
Dans le silencieux automne
D’un jour mol et soyeux,
Je t’écoute en fermant les yeux,
Voisine monotone.
Ces gammes de tes doigts hardis,
C’étaient déjà des gammes
Quand n’étaient pas encor des dames
Mes cousines, jadis ;
Et qu’aux toits noirs de la Rafette,
Où grince un fer changeant,
Les abeilles d’or et d’argent
Mettaient l’aurore en fête.
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10/10/2010
Coples XXV
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24/08/2010
Dixains V
« — Non, ce taxi, quelle charrette.
C’est sous les toits, votre entresol ?
Je t’aime... Oui c’est un tournesol...
Si tu savais comme il me traite :
Des claques voilà mes cadeaux !
Je croyais n’être jamais prête.
... Ça ? C’est moi. Laissez les rideaux. »
« — Le cœur vous est bien en dentelle. »
« — Mais il faut une heure » dit-elle
« Rien qu’à me lacer dans le dos. »
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24/05/2010
Paul Gauguin Les Alyscamps
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03/05/2010
Nouvelles Contrerimes XXXII
Infini, fais que je t'oublie
Et que je dise encor
Le printemps au tendre décor,
L'onde qui se délie,
Et celle dont sonnait le pas
A travers les allées,
Amour, ô feuilles envolées,
Ô roses du trépas.
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06/04/2010
Contrerimes XXX
La Cigale.
Quand nous fûmes hors des chemins
Où la poussière est rose,
Aline, qui riait sans cause
En me touchant les mains ; —
L’Écho du bois riait. La terre
Sonna creux au talon.
Aline se tut : le vallon
Était plein de mystère...
Mais toi, sans lymphe ni sommeil,
Cigale en haut posée,
Tu jetais, ivre de rosée,
Ton cri triste et vermeil.
22:41 Publié dans Contrerimes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/02/2010
Wikipédia et Toulet
Paul-Jean Toulet
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Paul-Jean Toulet, né à Pau (Basses-Pyrénées) le 5 juin 1867 et mort à Guéthary (Basses-Pyrénées) le 6 septembre 1920, est un écrivain et poète français, célèbre par ses Contrerimes, une forme poétique qu'il avait créée.
Biographie
Paul-Jean Toulet perd sa mère à sa naissance. Tandis que son père regagne l'île Maurice, il est confié à un oncle de Bilhères, dans la vallée d'Ossau. Il séjourne trois ans à l'île Maurice (1885-1888) puis un an à Alger (1888-1889), où il publie ses premiers articles. Il arrive à Paris en 1898.
C'est là qu'il se forme véritablement, sous la tutelle de Willy, dont il est l'un des nombreux nègres, notamment pour Maugis en ménage. Colocataire du futur Prince des Gastronomes Curnonsky, il fréquente les salons mondains et les boudoirs demi-mondains qu'il évoque dans Mon Amie Nane. Il travaille beaucoup et se livre à divers excès, dont l'alcool et l'opium. Il collabore à de nombreuses revues, dont la Revue critique des idées et des livres de Jean Rivain et Eugène Marsan. De novembre 1902 à mai 1903, il effectue un voyage qui le mène jusqu'en Indochine.
Il quitte définitivement Paris en 1912 pour s'installer chez sa sœur, à Saint-Loubès, près de Libourne, puis à Guéthary, où il se marie. Ses dernières années sont assombries par la maladie. Pendant ce temps, un groupe de jeunes poètes, dont Francis Carco et Tristan Derème, prenant son œuvre en modèle, s'intitulent « poètes fantaisistes ».
Les fameuses Contrerimes, que l'auteur avait dispersées dans des revues et dans le corps de ses romans, sont réunies en 1916, mais ne sont publiées que quelques mois après sa mort.
Dans le domaine théâtral, Paul-Jean Toulet composa avec des amis (Martin et Cotoni) un à-propos en vers : La Servante de Molière dont nous n'avons pas le texte, mais qui fut représenté au Théâtre des Nouveautés d'Alger (alors que le poète y résidait), et qu'il s'amusa à éreinter lui-même dans Le Moniteur. Il fit également représenter une comédie en prose : Madame Josephe Prudhomme dont il était l'unique auteur. Enfin, Le Souper interrompu qui fut joué pour la première fois le 27 mai 1944 au théâtre du Vieux-Colombier, au même programme qu'une autre création, Huis clos de Jean-Paul Sartre.
Paul-Jean Toulet avait eu un projet avec Claude Debussy autour de Comme il vous plaira (As you like it) de William Shakespeare. La maladie du compositeur n'en a pas permis la réalisation.
Georges Bernanos évoque son souvenir dans les premiers mots de son premier roman Sous le soleil de Satan (« Voici l'heure du soir, qu'aima P.J Toulet... »).
Œuvres
- Monsieur du Paur, homme public (1898)
- Le Mariage de Don Quichotte (1902)
- Les tendres ménages (1904)
- Mon Amie Nane (1905)
- Comme une Fantaisie (1918)
- La Jeune Fille verte (1920)
- Publications posthumes
- Les Contes de Béhanzigue (1920, éd. complète 1921)
- Les Contrerimes (1921)
- Le Souper interrompu (théâtre, 1922)
- Les Trois Impostures (1922). Rééd. en 1929, Ed. Émile-Paul, Paris, ill. d'Hermine David.
- Les Demoiselles La Mortagne (1923)
- Lettres à soi-même (1927)
- Vers inédits (1936)
- Traduction
- Le Grand Dieu Pan, d'Arthur Machen (parution française, 1901)
- Correspondance
- Paul-Jean Toulet et Claude Debussy, Correspondance, Paris, Éditions du Sandre, 2005, 132 p. (ISBN 2-914958-20-X)
- Rééditions modernes
- Les Contrerimes, édition de Michel Décaudin, Poésie/Gallimard, 1979
- De nombreux titres en 10/18, 1985 et 1986
- Œuvres complètes, édition présentée et annotée par Bernard Delvaille, Robert Laffont, Bouquins, 1986
Bibliographie succincte
- Henri Martineau, La Vie de Paul-Jean Toulet, Paris, Le Divan, 1921.
- Jacques Dyssord, L'Aventure de Paul-Jean Toulet Gentillomme de lettres, Paris, Bernard Grasset, 1928.
- Pierre-Olivier Walzer, Paul-Jean Toulet, L'Œuvre, l'Écrivain, Paris, Aux Portes de France, 1949, 394 p.
- Pierre-Olivier Walzer, Paul-Jean Toulet, Seghers, « Poètes d'aujourd'hui », 1954
- Catalogue de l'exposition Paul-Jean Toulet à la Bibliothèque nationale de France, mai-juin 1968.
- La Belle Époque à Pau. Lettres et arts, Collectif publié par l'Académie des lettres pyrénéennes, sous la direction de Louis Ducla et Michel Fabre, Pau, 1980.
- Daniel Aranjo, Paul-Jean Toulet (1867-1920). Vol. 1. La vie, l'œuvre. Vol. 2. L'Esthétique, Pau, Marrimpouey, 1980, 600 p.
- Présence de Paul-Jean Toulet, ouvrage collectif conçu et réalisé par Michel Bulteau, La Table Ronde, 1985
- Pierre-Olivier Walzer, Paul-Jean Toulet, La Manufacture, « Qui êtes-vous », 1987 (réédition du volume Seghers avec quelques différences dans le choix de textes)
- Frédéric Martinez, Prends garde à la douceur des choses, Paul-Jean Toulet, une vie en morceaux, ed. Tallandier, 2008.
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30/12/2009
Nouvelles Contrerimes XXXVI
Quand l'enfant prodigue revint,
Tout riait chez son père :
Les filles, la moisson prospère,
Les fleurs, espoir du vin.
L'aîné dit : "Qui donc vient chez nous ?"
Mais le vieux baron tremble,
Une image en son coeur ressemble
A ce pauvre à genoux.
Il court vers ce mendiant blême,
Il le prend dans ses bras :
- "Mon fils, aimes-tu le veau gras ?"
- "Père, c'est vous que j'aime."
Guéthary, 19 décembre 1919.
Bonne année à toutes et à tous
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23/11/2009
Toulet
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22/10/2009
Coples CVII
C’est Dimanche aujourd’hui. L’air est couleur du miel.
Le rire d’un enfant perce la cour aride :
On dirait un glaïeul élancé vers le ciel.
Un orgue au loin se tait. L’heure est plate et sans ride.
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24/09/2009
Modestie
" Je suis inconnu, sauf d'un petit nombre ; le petit nombre m'a toujours outrageusement flatté. "
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28/08/2009
Dixains IX
Ce pavé que l’Europe foule
Est gras encor du suif des morts.
Leurs os, qui n’ont plus de remords,
Y dorment au pas de la foule,
D’un sommeil noir, à pleins paniers.
— Dors-tu, Cathau, loin des charniers
Où tes crapauds, sous l’herbe verte,
Enchantaient le cœur des passants :
Toi qu’un jour l’aube, aux Innocents,
Trouva nue, et la gorge ouverte ?
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29/06/2009
Debussy-Clair de lune
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25/06/2009
Coples XLI
La mer étincelait ainsi qu'une gitane
Sous ses volants d'azur où scintille le fer ;
Et tu m'as dit : " Que je suis lasse de la mer.
Venez : l'heure est plus douce à l'ombre du platane. "
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